Evreux La Madeleine : la crèche métissée de la "discrimination positive"

Publié le par L. Vittoz

Certains paroissiens ébroïciens semblent avoir l'imagination particulièrement fertile, débordant d'ingéniosité et de zèle dès lors qu'il s'agit de flatter le "politiquement correct".
Quitte à réécrire le christianisme au gré des contextes .... et peut-être bientôt à vendre son âme au plus offrant.

Après qu'un groupe oecuménique ait déjà organisé en décembre un "cercle du silence" en faveur des immigrés sans-papiers (bien évidemment récupéré par l'extrême-gauche qui n'en demandait pas tant) , les paroissiens de l'église de La Madeleine y entreposent désormais une crèche "multicolore" ... "à l'image du quartier" précisent-ils.

Baignant dans son jus, la presse locale nous dépeint le tableau (apocalyptique ?) : "un peuple multicolore" qui chemine vers l'étable du petit Jésus, voisine "de cases africaines" et "de chaumières normandes", ceux-ci passant chemin devant "des dromadaires" et des "vaches normandes".

De qui se moque-t-on au juste ?


Ira-t-on bientôt draper les minorités visibles dans le saint linceul pour les attirer dans les lieux de culte d'un christianisme qui a forgé l'identité millénaire du peuple de France ?

Va-t-on finir par tremper les quotas ethniques dans les eaux du baptême ?

Remplacera-t-on un jour Joseph par Joséphine ou Marie par Marius, pour satisfaire les couples homosexuels s'ils sont un jour, eux aussi, "à l'image du quartier" ?

Ce spécimen aussi stupide qu'inédit de représentation se substitue à nos traditionnelles crèches baroques, napolitaines ou comtoises.
Rappelons à ces néo-théologiens diafoireux, que la crèche chrétienne symbolise la Nativité, à savoir l'instant solennel de la naissance de celui que nous autres chrétiens, considérons comme le messie.

Se livrer à de telles opérations en un tel lieu par pur clientélisme relève de ce que d'autres auraient qualifiés d'hérésie, et ne saurait en aucun cas donner lieu à de pareils simulacres de bas étage.

Ce cénacle ethno-masochiste ne peut qu'être l'expression supplémentaire de la surexcitation psychédélique liée à cette lubie actuelle que l'on baptise "discrimination positive", elle-même allaitée par les récentes bouffées d'obamania délirantes.


Poussant à la désertion continue de son église, ces "paroissiens" ont offert un beau cadeau de Noël aux barbus, qui crèche multicolore ou pas, continuent d'exiger des minarets et non des clochers.


L. Vittoz

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article