Immigration-Colonisation : des chiffres qui dérangent
Définitions :
Un immigré est une personne née étrangère à l'étranger. Un étranger est une personne qui réside dans un pays sans en posséder la nationalité. Il n'est pas obligatoirement un immigré puisqu'il peut être né dans le pays de résidence.
Nombre :
Immigrés
Selon l'INSEE, source officielle, la France métropolitaine comptait 4 930 000 millions d'immigrés en 2004.
Etrangers
Il convient de noter la présence de 550.000 autres personnes, qui sont des étrangers nés en France, et qui selon la définition donnée au terme "immigré" n'entrent pas dans cette catégorie.
Double nationalité
Entre 1 000 000 et 1 560 000 de personnes vivant en France seraient concernées par la double nationalité.
Or, selon les statistiques rendues par l'INSEE, les personnes de nationalité française possédant une autre nationalité sont considérées en France comme françaises.
Français d'origine immigrée
A l'aube de ce millénaire, 14 000 000 de français, seraient d'origine immigrée, selon une démographe de l'Institut National des Etudes Démographiques qui a ensuite écrit un "bouquin" contre le Front National.
Clandestins
Il convient d'y ajouter les clandestins. Pour 2004, la Direction centrale du contrôle de l'immigration et de la lutte contre l'emploi clandestin (Diccilec) estimait à 200 000 le nombre d'irréguliers. De son côté, le Bureau International du Travail l'estimait à 400 000, le double.
Le nombre d'immigrés, d'étrangers, d'illégaux et de français d'origine immigrée s'élève à environ 21 500 000 âmes, soit 1personne sur 33% de la population.
Acquisitions de la nationalité française :
La nationalité française s'acquiert de différentes manières :
- le fait d'y avoir été accouché (droit du sol).
- le fait que l'un de ses parents y ait été accouché (double droit du sol).
- le mariage, honnête ou non, avec une personne de nationalité française.
- une décision administrative prise par des fonctionnaires (naturalisation).
Selon l'INSEE, sur l'ensemble de la période allant de 1968 à 1999, 11 % des immigrés présents à deux recensements successifs ont acquis la nationalité française (hors acquisitions par mariage).
Entre 1970 et 1994, ont acquis la nationalité française de quelque manière que ce soit, 552 292 individus (hors mariage). Il convient d'y ajouter leurs 241 092 enfants qui sont devenus français par le bénéfice de l'effet collectif. Puis 92 410 en 1995, 109 823 en 1996, 116 194 en 1997, 123 761 en 1998, 147 522 en 1999, 150 025 en 2000, 127 548 en 2001, 128 092 en 2002, 144 640 en 2003, 165 121 en 2004, 155 000 en 2005, et environ 120 000 en 2006
Acquisition par mariage
Nombre de personnes ayant acquis la nationalité française pour s'être marié avec une personne en ayant la ou l'une des nationalités : 8 394 en 1975, 13 767 en 1980, 12 634 en 1985, 15 489 en 1989, 15 627 en 1990, 16 333 en 1991, 24 088 en 1999, 26 056 en 2000, 23 994 en 2001, 26 350 en 2002, 30 921 en 2003.
Il y a environ 600 000 personnes ayant acquis la nationalité française par mariage, que celui-ci soit sincère sincère ou "blanc".
Acquisition accordée par décision adminsitrative
Près de 2 000 000 de personnes se sont vues attribuer la nationalité française par décision administrative d'un fonctionnaire, depuis 1970. La plupart, en remerciement d'avoir bien daigné séjourner en France pendant une durée de 5 ans minimum.
De 1970 à 2006, notre nation a béni de la nationalité du pays d'accueil un total de plus de 2 300 000 personnes.
Part des non-européens en France :
Immigrés
3 000 000 des 4 930 000 immigrés proviennent d'un pays non-européen, dont la moitié proviennent du Maghreb et la majeure partie du reste d'Afrique subsaharienne. Ils représentent environ 75% des immigrés venant chaque année en France.
Dans la seule France métropolitaine, leur nombre annuel et officiel, donc non-officieux et sans compter les clandestins : 80 268 pour l'année 1998, 91 660 pour l'année 1999, 97 083 pour l'an 2000, 106 656 pour l'année 2001,123 477 pour l'année 2002, 135 395 pour l'année 2003, 134 800 pour 2005. Soit plus de 750 000 en l'espace de 5 ans.
Ces chiffres n'incluent pas tous ceux qui sont passés via un autre pays européen avant de s'établir en France, l'espace Schengen permettant la libre-circulation des marchandises et surtout de 400 000 000 d'hommes à travers 24 pays.
Depuis 1975, date à partir de laquelle l'immigration est devenue une immigration de peuplement en substitution d'une immigration de travail, et à partir de laquelle certains estiment la panne du modèle d'intégration "à la française", principalement en raison de la crise qui a perduré jusque lors ; les immigrés non-européens ont été : 1 300 000 en 1975, 1 800 000 en 1982, 2 000 000 en 1990, 2 500 000 en 1999.
Naturalisations
Selon la Direction de la Population et des Migrations, la proportion du nombre de naturalisations des non-européens a été de : 47,7% entre 1975-1979, 59,4% entre 1980-84, 66,5% entre 1985-89, 78,6% en 90, 81,7% en 1991 et 86,1% en 1992. Ces proportions sont stables depuis.
Natalité des non-européens
Par ailleurs, l'INSEE a indiqué à travers une étude, que le taux de fécondité était particulièrement élevé chez les non-européens.
Ainsi, entre les recensement de 1990 et de 1999, le nombre d'enfants moyen par africaine a oscillé entre 4,07 et 4,72 enfants ; celui des tunisiennes entre 3,32 et 3,93 ; celui des turques entre 3,35 et 3,73 ; celui des marocaines entre 3,32 et 3,51 ; celui des algériennes entre 3,22 et 3,29. On constate parfois que leur taux de fécondité devient même supérieur à celui de leurs compatriotes restées au pays.
Natalité des européens
En revanche, celui des portugaises s'est établi entre 1,86 et 2,04 ; celui des françaises entre 1,71 et 1,72 ; celui des espagnoles entre 1,41 et 1,48 ; et celui des italiennes entre 1,43 et 1,47.
Le taux de fécondité des non-européennes est donc environ 2,5 fois plus élevé que celui des européennes, aboutissant à une représentation surmultipliée des non-européens au fil des générations.
A défaut de statistiques ethniques comme ils sont effectués sans arrière-pensées aux Etats-Unis, on peut néanmoins émettre une hypothèse raisonnable qui établit entre 10 000 000 et 15 000 000 le nombre de personnes issues de cultures non-européennes, dont la quasi-totalité s'est établi en France à partir du début des années 70, il y'a seulement 40 ans.
(La France comptant 64 millions d'habitants)