Val-de-Reuil : soutien aux 270 salariés de Tyco Electronics

Publié le par L. Vittoz

Le groupe Tyco Electronics, spécialisé dans la production de matériels électriques et électroniques pour automobiles, avait annoncé le 4 septembre une restructuration de ses activités européennes, incluant la fermeture prochaine de son usine de Val-de-Reuil de 270 salariés.

Les salariés de Tyco sont les victimes de l'effet domino de la crise économique qui frappe le secteur automobile et ses sous-traitants.
Une crise dont on nous explique inlassablement et avec une frénésie sans cesse renouvelée, que les gouvernements n'y sont pour rien : une crise qui serait donc tombée du ciel, fruit d'un pur hasard, dont l'infortune frappe néanmoins en premier lieu les laborieux.

Ce que personne ne semble prompt à annoncer, c'est la participation assidue du gouvernement français de connivence avec ses accolytes européens, au massacre des valeurs et des nations pour laisser place à un vaste et vulgaire marché libre-échangiste, le tout dans un contexte mondialisé.
La responsabilité des politiques est donc de taille, à la hauteur des dégâts pour les populations.


Les méthodes utilisées par la direction de Tyco, notamment en terme de transparence vis-à-vis des salariés, laisse le cas échéant à désirer. Tout comme ses méthodes de communication.
Bien que la crise économique soit passée par là, il n'est par exemple pas inintéressant de se pencher sur les bénéfices dégagés par l'entreprise à la clôture de son dernier exercice 2007 : 5.350.105 € qui sont aussi le fruit du travail des salariés que l'on voue aujourd'hui au chômage forcé. (Bilan de Tyco Electronics France : http://www.bilansgratuits.fr/static/628200222-TYCO-ELECTRONICS-FRANCE-SAS.html)

On comprend donc aisément que les travailleurs de Tyco soient en rogne face au refus de leur direction de faire toute la transparence sur ladite fermeture de site, d'autant plus quand les carnets de commande semblent bien garnis.

Il est là aussi ahurissant de constater que les familles des salariés soient les premiers à payer les dégâts causés par l'irresponsabilité de leur gouvernements et le sacro-saint culte du "toujours plus" de leurs dirigeants qui se dissimulent contextuellement derrière les difficultés du moment.

L. Vittoz

Publié dans Crise

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article