Europe : le programme du Front National

Publié le par L. Vittoz

CONSTITUTION EUROPEENNE ET SOUVERAINETE : extrait du programme du Front National (2007)

A) CONSTAT


Constitution européenne

29 mai 2005 : la France rejette le projet de Constitution (54,67 % de non avec 69,37 % de participation).

1er juin 2005 : les Pays-Bas disent non à leur tour (61,6 % de non avec 64,8 % de participation).

Le Conseil européen qui suit, les 16 et 17 juin, constate que « la date du 1er novembre 2006, qui avait été initialement prévue pour faire l’état des ratifications, n’est plus tenable » et décide d’ouvrir « une période de réflexion, d’explication et de débat dans tous les États membres, qu’ils aient ou non ratifié la Constitution ». Dix-huit mois après le référendum sur la Constitution, la Présidence allemande relance le processus institutionnel.

À ce jour, sept pays ont ajourné le processus : la République tchèque, le Danemark, l’Irlande, la Pologne, le Portugal, le Royaume-Uni et la Suède. 18 États ont donc ratifié le texte, 2 l’ont rejeté, et 7 ne se sont pas prononcés. Les échéances électorales françaises (et néerlandaises) de 2007 sont donc jugées par tous les observateurs comme cruciales pour la relance du processus de ratification.

NDLR : Postérieurement à la rédaction du programme , la souveraineté des peuples qui se sont prononcés contre la Constitution européenne, a été bafouée par l'Europe de Bruxelles avec la complicité des chefs d'Etat.

C'est ainsi que le traité de Lisbonne, que Giscard l'européiste qualifia lui-même de "pâle copie" de la Constitution rejetée par voie référendaire, a été approuvée en octobre 2007 par le Conseil européen, puis signée par les 27 chefs d'Etat le 13 décembre 2007, et enfin approuvée par le Parlement européen en février 2008.

Le traité de Lisbonne ne demeure ni plus ni moins qu'un "traité simplifié" du projet avorté de Constitution dont il est le plagiat, mais non soumis à l'assentiment des français.
Répondant ainsi aux voeux de campagne en ce sens de MM. Bayrou et Sarkozy et de Mme Royal, n'ayant visiblement trouver de vertus au sens des termes : démocratie participative, République plébiscitaire, ou souveraineté du suffrage exprimé.

Seule l'Irlande, terreau habituellement fertile pour les européistes de Bruxelles, aura connu la joie du référendum, ces derniers pensant la partie déjà jouée d'avance.
Les électeurs irlandais se sont néanmoins chargés en juin 2008 de les ramener les deux pieds sur Terre, non sans surprise de leur part, après la victoire écrasante du "non" à 54%.
Ecumant de rage, les européistes se succèdent depuis, les uns après les autres, pour assurer que leur traité passera coûte que coûte, au mépris de la volonté des peuples.

B) MESURES

Souveraineté

- Indiquer clairement au peuple français que le nouveau Président (contrairement à son prédécesseur) prend acte du « non » du 29 mai et refuse toute procédure de relance d’un quelconque traité de nature constitutionnelle.

- Organiser une tournée des capitales européennes pour proposer à nos partenaires européens une renégociation radicale des traités dans le sens d’une Europe d’États souverains coopérant sur des sujets d’intérêt commun. Leur laisser un délai court pour répondre tout en mettant en route des réformes que nous jugeons urgentes dans des domaines non encore communautarisés, comme la fiscalité ou l’immigration. En cas de réponses négatives ou de non-réponse dans le délai fixé, organiser un référendum sur le thème : « La France doit-elle reprendre son indépendance vis-à-vis de l’Europe de Bruxelles ? »

- Refuser le principe de citoyenneté européenne comme instrument d’intégration européenne et de substitution progressive à la citoyenneté nationale.

Programme du Front National sur l'Europe : http://www.frontnational.com/programmeeurope.php

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