Hortefeux : le Sinistre de l'immigration et de l'identité nationale

Publié le par L. Vittoz

On dit que parmi de nombreuses qualités, il faut aussi du culot pour réussir dans les affaires.

Indiscutablement, Brice Hortefeux a raté une vocation de businessman au vu du bilan qu'il a dressé de sa propre action au Ministère de l'Immigration et de l'Identité Nationale.
Nul doute que doté d'un tel toupet, il méritait bien sa "promotion" au Ministère des Affaires Sociales.

La complicité des médias dans des effets d'annonce trompeurs

Brice Hortefeux nous a annoncé hier la reconduite aux frontières de 29.796 immigrés.
Guilleret, le ministre n'a pas résisté à la tentation de rappeler qu'il a outrepassé les objectifs chiffrés qui lui avaient été fixés au nombre de 28.000.

Hortefeux s'est ensuite largement autocongratulé et a évoqué son bilan et ses compétences d'une manière telle qu'on pouvait croire à l'annonce d'un nouveau Messie sur Terre.
Le problème pour lui étant qu'il est visiblement tout seul à le croire.

Les médias télévisés à la botte se sont néanmoins chargés de faire leur sale besogne : relayer l'écho du Nouvel Evangile selon Saint-Brice et se contenter d'annoncer la seule "prouesse" chiffrée. Complices ou benêts, les médias participent à la tentative de désinformation de l'opinion, qui est de taille.

La supercherie mise en relief par les statistiques

On apprend en effet, que seules 19.724 reconduites l'ont été sous la contrainte. Une stagnation qui conforte l'idée de l'inefficacité chronique du ministre, puisqu'en 2007, ces mêmes reconduites contraintes furent au nombre de 19.885, et de proportion similaire les années précédentes.

Ce sont donc les départs volontaires, qui au nombre de 10.072, affichent une hausse spectaculaire dont Hortefeux n'est en rien responsable, ceux-ci étant dûs partiellement à la crise économique qui frappe le pays et le rend moins attrayant. Une crise pour laquelle en revanche, les amis UMP d'Hortefeux sont protagonistes et coupables.


Des départs volontaires qui s'expliquent principalement par l'Europe ouverte à tous vents, qu'ont aidé à imposer ses amis de l'UMP, et par les rétributions offertes aux partants.
La Roumanie et la Bulgarie, ruinées par 45 ans de communisme et étant entrées dans l'Union européenne - les tziganes, gitans, manouches et vagabonds en roulotte déferlant au sein de la riche et industrialisée Europe de l'Ouest, viennent opportunément doper les statistiques du ministre. La mission fut donc aisée, tout comme la tentative de duperie à déceler.

Une basse manoeuvre qui coûte cher aux contribuables français

Mais la mesquinerie atteint une ampleur rarement atteinte lorsque l'on sait qu'à l'aide de la libre-circulation des hommes et des marchandises imposée par les euromondialistes et concrétisée par le traité de Schengen, ces mêmes roumains et bulgares reviennent ensuite librement en France.

D'autre part, et ce que les journalistes télé n'ont pas osé annoncé aux français, c'est que l'administration d'Hortefeux attribue généreusement un pécule de 300 € à chacun des partants (1 mois de salaire en Roumanie).
On comprendra aisément les motivations de ces gens à répéter leurs aller-retour entre les Carpates et la France, redonnant ainsi tout son sens au nom de baptême de la communauté des "gens du voyages".

Certains roumains pourront ainsi vivre comme des rentiers en se contentant d'effectuer quelques aller-retour Bucarest-Paris. Une vie agréable, qui n'est pas celle des français, qui aujourd'hui payent l'addition de l'Europe "sans frontière", voulue et élargie par l'UMP.


La substitution des travailleurs français continue, via "l'immigration choisie"

Brice Hortefeux s'est enfin targué d'avoir pleinement réalisé l'objectif de Nicolas Sarkozy : l'immigration choisie (par lui, mais subie par les français).

Hortefeux annonce ainsi 33.000 titres de séjour au titre de l'immigration choisie en 2008, qui n'arrivent pas à la cheville des 85.800 délivrés au titre de l'immigration familiale, et qui mettent en concurrence les français avec une main d'oeuvre moins chère et peu regardante sur ses conditions de travail.

Les français pourront ainsi apprécier la dévalorisation exponentielle de leurs qualifications, qui ont un coût en rémunération auquel les patrons-voyous préfèrent celui des immigrés clandestins, comme l'ont démontré les récentes manifestation médiatisées des employés de certains bistrots parisiens.


L'immigration choisie est une duperie supplémentaire qui dissimule un double objectif : politique, par la baisse du nombre de travailleurs clandestins présents sur le territoire en attribuant des titres de séjour au motif d'emploi ; économique : par la mise en concurrence des travailleurs dans un contexte de crise de l'emploi où le travail va au plus offrant, qui est en même temps le moins regardant quant au salaire.

Favoriser l'immigration de travail en cette période de recrudescence de chômage relève d'une auto-mutilation.

On notera à ce titre qu'en 18 mois seulement, Hortefeux s'est rendu 22 fois en Afrique où il a fait son marché dans le cadre de la substitution des travailleurs français par des tiers-mondistes prêts à tout accepter pour échapper à leur misère.

Ses pérégrinations marchandes l'ont ainsi amené à se rendre - au Gabon, Congo, Cap-Vert, Burkina Faso, Bénin, Tunisie - où tel un négrier, il a signé des accords bilatéraux permettant aussi la concrétisation de l'immigration qu'a "choisi" Sarkozy : c'est ce qui s'appelle un pillage en ressources humaines.

Le Front National propose ....

C'est précisément parce que les pays en voie de développement ont cruellement besoin de leurs meilleurs éléments, que le Front National propose une politique ambitieuse de codéveloppement et de faciliter le retour des immigrés dans leur pays d'origine.

Mais favoriser l'immigration de travail, c'est aussi favoriser l'immigration familiale et donc de peuplement, puisque aucune personne rationnelle ne pourrait imaginer un seul instant que les travailleurs immigrés ne demandent pas ensuite la venue de leur famille dans le cadre du regroupement familial que leur confère la Loi.
En cela, les objectifs fixés par Sarkozy qui consistent à favoriser l'immigration du travail au détriment de l'immigration de peuplement est en la forme inapplicable.

Pour ces motifs, le Front National souhaite par exemple rouvrir le chapitre du regroupement familial, qui depuis 1974, a transformé l'immigration de travail en une immigration de peuplement, et qui couplée aux politiques socialistes l'a transformée en une immigration d'ayant droit.

Une politique migratoire qui en France, selon les économistes, représente 60% à 80% du déficit budgétaire annuel.


L. Vittoz

Publié dans Immigration

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article