Les Andelys : la municipalité socialiste offre sa mosquée aux électeurs musulmans

Laura Dael, maire socialiste de la commune des Andelys et conseillère générale de l'Eure, a décidé il y a peu, de mettre gratuitement un édifice public à disposition d'une association  islamique.

Une mosquée financée par le contribuable andelysien

Ce sont les bâtiments désaffectés de l'ancienne manufacture Lecoq qui sont voués à une mutation en une salle de prière pour les musulmans pratiquants de la région.
Monla Niakaté et Mamadou Dia, fondateurs de l'association cultuelle andelysienne exultent : leurs «parents attendaient cela depuis 30 ans», et c'est le maire socialiste fraîchement élu qui a exaucé leur "prière".
Au cours d'une interview des deux accolytes, on apprend d'ailleurs qu'ils ont déjà des projets plein la tête puisqu'ils envisagent d'aménager "un grand rideau" pour séparer hommes et femmes de sorte à ce que « les femmes ne croisent jamais les hommes au moment de la prière », comme cela est convenu selon leurs rites.

Les locaux seront donc loués gracieusement par bail emphytéotique, avantageux pour le locataire puisque généralement d'un coût modique et d'une durée de 99 ans.
Aucun loyer n'a pourtant été prévu par la municipalité (clientélisme électoral ?), ce qui a suscité l'ire de l'opposition à juste titre et qui devrait entraîner le courroux du contribuable andelysien.

C'est donc le contribuable andelysien qui paye l'addition puisque la part communale des impôts directs locaux sert entre autres choses à l'entretien des édifices publics, et servira donc à l'entretien futur de la salle de prière.
Lors des prochaines élections municipales, nul doute que le contribuable andelysien devra assurer la passage en caisse de l'équipe municipale socialiste.

Un contournement ignominieux de la loi de 1905

La mairie socialiste a eu l'habileté en même temps que le culot monstre de se réfugier derrière une ordonnance émise à l'initiative de Nicolas Sarkozy pour attribuer un cadre légal à de tels pratiques licencieuses, la République Française demeurant constitutionnellement laïque.

En avril 2006, le recours aux baux emphytéothiques a donc été rendu possible par la volonté de celui qui est devenu depuis Président des français, après la commande d'un rapport au préalable.

Publié en septembre 2006, ledit rapport annonce des pistes de réflexion pour le moins savoureuses : financer des mosquées avec l’argent public, étendre la garantie des emprunts islamiques par la Caisse des dépôts à « tout le territoire », demander aux préfets de saisir le juge administratif face aux maires récalcitrants
http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/064000727/0000.pdf

Un maire socialiste qui se réfugie sciemment derrière une ordonnance initiée par l'UMP revêt un caractère cocasse.
Ce qui l'est moins, c'est de rappeler la teneur de la loi 1905 et de la Constution de 1958.
Rappelons au passage que dans la hiérarchie du droit français, la Constitution est supérieure à la Loi, elle-même supérieure à l'ordonnance :

« La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale »
Article 1er de la Constitution de 1958 de la 5ème République Française

« La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte »
Article 2 de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat

«Les associations pour l'exercice des cultes ne pourront, sous quelque forme que ce soit, recevoir des subventions de l'État, des départements ou des communes.»
Article 19 de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat

Rappelons à Madame le Maire ces quelques règles élémentaires de notre République :

Coordonnées de Madame le maire :
Laure DAEL
av. du Général de Gaulle
BP 506
27705 Andelys Cedex
Tél. 02.32.54.04.16  Fax. 02.32.54.58.11
contact@ville-andelys.fr

Le Front National demeure la seule formation attachée au principe de laïcité et à refuser sans ambages de tels projets démagogiques qui contribuent à démultiplier le communautarisme, préjudiciable à la paix civile et sociale dont notre nation a grandement besoin.

L. Vittoz